Erik-Marie Bion, VP France & Allemagne, Verizon Media

Comment avez-vous vécu ce confinement, vous et votre entreprise ?

Les collaborateurs de Verizon Media étaient déjà habitués au télétravail, puisque chacun peut en bénéficier à l’année pour une meilleure qualité de vie au travail. Tous étaient déjà donc déjà équipés et accoutumés à utiliser les outils collaboratifs indispensables pour rester totalement mobilisés et opérationnels. En parallèle, nous avons dû mettre en place des mesures spécifiques pour nos équipes éditoriales afin qu’elles puissent poursuivre leur mission d’informer nos audiences, en toute sécurité. 

 

Quelle bonne idée ou initiative avez-vous mis en œuvre pour votre entreprise pour préparer « la sortie » ?

Pour nous permettre de communiquer entre nous, de nous organiser et de conserver une « vie de bureau », nous proposons régulièrement des « cafés virtuels » où chacun peut échanger, poser des questions (professionnelles ou non). Cela a notamment facilité l’intégration de quatre nouvelles recrues durant le confinement. Ces nouveaux collaborateurs avaient préalablement reçu tout leur matériel IT à domicile et ont été accompagnés virtuellement pour installer tous les logiciels nécessaires.

 

Quel nouveau réflexe pris durant le confinement comptez-vous garder ? 

Nous organisons très régulièrement des événements (conférences, soirées) dans nos locaux afin d’informer nos clients et nos partenaires, leur permettre de faire de la veille sur certains sujets et de créer du lien avec les différents maillons de la chaîne de valeur publicitaire. Puisque ces rendez-vous ne peuvent plus se faire « en réel », et ce pour un temps encore indéterminé, nous avons mis en place des événements virtuels, une newsletter hebdomadaire, une série de webinars et d’autres formats à venir dans les prochaines semaines.

 

Comment pensez-vous que sera le monde « d’après » ? »

Le numérique nous a permis de nous adapter au confinement pour travailler, communiquer, nous informer, nous divertir. Pour les entreprises, le monde d’après sera résolument digital. Cette transformation est plus qu’essentielle, elle est vitale.