marché e-pub

13ème Observatoire de l’e-pub SRI

13ème édition de l’Observatoire de l’e-pub du SRI, réalisé par PwC, en partenariat avec l’UDECAM 

Le marché français de la publicité digitale atteint près de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires net sur l’ensemble de l’année 2014, soit une progression de 4% par rapport à 2013 et devient le 2ème média investi. 

 

Pour Arthur Millet, Président du SRI : « La bonne dynamique de la publicité digitale permet au média internet de devenir le 2ème média investi derrière la TV. Le digital fait preuve de sa maturité et se structure durablement autour de ses leviers de croissance, Mobile, Vidéo et Programmatique. Au regard des niveaux d’investissements digitaux en Allemagne, en UK et aux US, la publicité digitale en France a encore un fort potentiel de développement. »

 

Selon Jean-Luc Chetrit, Président de l’Udecam : «La capacité de la publicité digitale à compléter les messages d’exposition des médias traditionnels par des messages plus individualisés et engageants a été reconnue par un nombre croissant d’annonceurs. Elle s’est traduite par une accélération des investissements sur trois leviers : Mobile, formats Vidéos et le Programmatique. Cette tendance est appelée à se poursuivre, soutenue par une offre de plus en plus qualitative et ciblée.» 

 

Le digital en France : 2ème média derrière la TV

Avec une progression de 4% sur l’année 2014, la communication « online » et tangente les 3 milliards : 2 896 M€ nets de chiffre d’affaires. Les dépenses sur le média digital représentent désormais 25% des investissements média1, derrière la TV (27%) et pour la première fois devant la presse (24%).

Le mix digital est toujours dominé par le Search, mais le Display (tous formats, tous devices, tous modes de commercialisation) connait la croissance la plus forte.

  • Avec une progression de +8%, le Display (27%) reste le deuxième segment en valeur pour 813 M€ de chiffre d’affaires net en 2014. La mutation du Display se confirme sous l’effet combiné de l’explosion du format Vidéo (+65%) au détriment des formats classiques (-6%), de la progression continue du Programmatique (+66%) et de la belle accélération des investissements Mobile (+80%).

  • Le Search (liens sponsorisés/SEM), porté par la croissance du Mobile et du Local, poursuit sa dynamique de +4%. Avec 1 745 M€, il reste n°1 dans le mix digital et compte pour 59% du marché de la publicité online en France.

  • Les Autres Leviers – Affiliation, Comparateurs et Emailing – comptent pour 14% du marché et malgré une contraction à -6%, les montants investis restent conséquents. Ainsi, l’Affiliation affiche une décroissance à -5% et atteint un montant total de 208 M€ nets alors que les Comparateurs (127 M€ nets) et l’Emailing (91M€ nets) baissent respectivement de -10% et -3% sur l’année 2014.

Malgré cette croissance, le poids du digital en France de 25%, reste toujours très en dessous des pays comparables. Il reste donc à la France un fort potentiel de développement pour atteindre les niveaux d’investissements digitaux de l’Allemagne (32%) ou du UK (37%)2. 

 

«La croissance devrait se poursuivre en 2015 et la part du digital n’a pas fini d’augmenter. Le marché devrait être marqué par le développement soutenu du mobile qui constitue un nouveau territoire à conquérir pour l’ensemble des acteurs.» selon Matthieu Aubusson, associé PwC

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1 Analyse PwC – Total 2014 estimé́ à̀ partir des données IREP à Q3 2014
2 PWC Global Entertainment and Media Outlook : 2013-2017, SRI

 

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Arthur Millet invité du Buzz Média Orange-Le Figaro sur l’e-pub

Le président du Syndicat des Régies Internet (SRI), Arthur Millet, s’exprime sur le dynamisme et les les évolutions du marché de la publicité digitale.

Le marché de la publicité digitale est toujours en progression même si les investissements publicitaires des annonceurs français sont très inférieurs à ceux de leurs homologues allemands et anglais. Ce retard est lié « au fait que le poids de la publicité dans le PIB reste modeste en France ».  Internet est «  devenu un levier général pour toutes les industries qui se digitalisent et aussi un indicateur, car les consommateurs sont de plus en plus insérés dans un environnement digital ». Au regard d’études récentes, les entreprises qui prennent ou ont pris la voie de la transformation digitale « enregistrent des performances supérieures aux autres ».

En réponse aux inquiétudes sur la complexité de la publicité digitale et son manque de transparence, Arthur Millet s’est montré confiant dans les perspectives de normalisation des pratiques et la création de standards qu’apportent les nouveaux outils d’automatisation de l’achat d’espace. Il est convaincu de la nécessité de «  recréer une relation de confiance entre agences et annonceurs et s’associer, nous en tant que régies, à la création d’un cadre respectueux de la loi Sapin ».

L’amélioration de la qualité des inventaires va dans ce sens : « La publicité programmatique, combinée à la data et à des formats mieux intégrés et plus visibles, offre une vraie plus-value aux annonceurs.».

 

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