Année : 2014

3 questions à Emmanuel Durand, VP Marketing @ Warner Bros et auteur de « la Menace Fantôme, les industries culturelles face au numérique »

On parle beaucoup de data, comment opérationnellement vous travaillez ce sujet chez Warner Bros ?

Il est clair qu’un des gros enjeux du digital est autour de la data. Il va y avoir une séparation du monde entre les entreprises qui ont un écosystème qui leur permet de générer, traiter et utiliser des données consommateurs sur une base de clients existants – les GAFA en sont de bons exemples,  mais pas uniquement et les entreprises qui n’ont pas un accès direct à leurs consommateurs ou qui ont une taille ou une empreinte numérique plus faible. Pour ces derniers, la voie du partenariat me semble la bonne.

La data a cela de magnifique, c’est que quand on la donne on l’a encore. Donc on peut mettre en commun des infos, évidemment dans le respect de la vie privée et avec un encadrement juridique fort, pour créer des solutions ouvertes mieux-disantes que des solutions propriétaires, comme celles des GAFA.

En ce qui concerne la data, la vision propriétaire fermée ne sera valable que pour les très grandes entreprises. On peut aussi prendre en exemple, les sites internet qui ont longtemps cherché à enfermer leur audience et qui maintenant s’attachent à les suivre à l’extérieur notamment grâce à la data.

Ainsi, les grands groupes media ne vont à terme plus vendre de l‘inventaire dont la valeur tend vers zéro, mais de l’intelligence. De plus en plus,  nous avons des discussions avec des partenaires media, pour acheter de l’info et plus que de l’inventaire. Cette qualification de l’audience est le graal et nous l’avons « presque » à portée de main.

Chez Warner Bros, nous avons cette approche ouverte. Nous avons créé notre propre DMP qui est destinée à collecter des infos sur tous les points de contact du chemin d’engagement de nos consos ou futur consos : de la première bande-annonce visionnée, au tweet, à la page fan, au jeu concours, on essaie de capter l‘info sur qui est intéressé par nos contenus. On a une donnée d’ordre affectif très importante. Pour cela, nous avons tout à la fois une approche loguée via Mywarnerbros mais aussi une exploitation des cookies que nous agrégeons selon bien sûr les règles édictées par la CNIL.

Nous ne sommes pas dans une optique de retargeting, souvent ressenti comme intrusif mais plutôt  sur un modelé que je qualifierai d’« open netflix ». C’est-à-dire, que face à un historique de points de contact que nous avons sur un individu, nous cherchons à savoir quel sera le prochain contact que nous devons avoir avec lui et sans pour autant lui forcer le même contenu. On a développé 5 algorithmes autour des affinités de contenus à pousser.

 

Sur les algorithmes de recommandations, Olivier Schrameck, le président du CSA s’est récemment exprimé, car selon lui, ils présentent le risque d’enfermer l’utilisateur dans ses propres goûts au détriment de la découverte.

Olivier Schramek a à la fois raison et tort.

Raison, car à mon sens la création n’est pas soluble dans la data. Dans mon livre, je présente 2 types d’innovation : l’innovation disruptive et l’innovation d’amélioration. L’innovation d’amélioration, c’est par exemple, le passage du DVD au blu-ray, de 3D à la 4K. La data est un outil qui nous permet d’optimiser un système, c’est typiquement de l’innovation d’amélioration.

La création, c’est de l’innovation disruptive. La dimension de surprise est clé dans l’agrément quand on va voir un film. Quand on dit en sortant d’un film « je n’ai jamais vu ça, c’est la meilleure manière d’en dire du bien. La dimension rupturiste de la création n’est aujourd’hui pas réductible dans la data.

Là où il fait une erreur, c’est qu’il imagine que la data associe un genre avec un genre. Les algorithmes Netflix ou Warner sont plus poussés et basés sur des constructions de profil autour de choses qui n’ont rien à voir. On n’enferme donc pas les gens dans un univers dicté par les goûts du plus grand nombre.  Comme pour tout, il y aura ceux qui sauront bien utiliser la data et les autres…

 

Warner Bros, investit une part importante de son budget media en digital, quels en sont les grands enjeux ?

Le digital représente maintenant près de 40% de nos investissements media et cela va encore bouger.

La problématique que l’on a aujourd’hui avec la data, c’est  que cette sur-segmentation créé de tout petits bassins d’audience avec beaucoup d’affinité et peu de reach. Tout l’enjeu sera de tendre vers la massification et  l’équilibre avec le offline qui lui offre une excellente couverture mais est moins affinitaire.

La transparence est bien sûr au cœur de nos préoccupations. Nous travaillons en programmatique mais pas uniquement, puisque nous continuons à travailler avec Labellium sur une approche très « dentelle » et sur mesure, une dimension humaine dans nos campagnes et nos achats média. Mais on fait de moins en moins de display et de plus en plus de vidéo en preroll.

Nous envisageons, mais la décision n’est pas encore prise, d’internaliser notre propre DSP, dans la mesure où nous avons déjà notre DMP,  pour pouvoir ensuite passer des deals avec les 5 ou 10 plateformes d’importance. Cela nous permettra d’avoir un lien absolument direct et pas seulement automatisé pour nous faire gagner à la fois en transparence et en performance.

Après l’enjeu, est de rester en tête de flèche de l’innovation et les solutions internes peuvent nous endormir. Si je le fais, je laisserai cette DSP en concurrence avec d’autres,  pour que nous restions toujours en alerte.

 

  

« Pour retrouver le chemin de l’innovation et de la croissance, les entreprises du secteur culturel doivent renoncer à leur posture monolithique. Entrer dans le monde hybride qui est désormais le nôtre plutôt que dresser de vaines murailles réglementaires. En permettant à la multitude de participer à la création et au partage des savoirs, internet a aboli la frontière entre producteurs et consommateurs de biens culturels, et développé de nouveaux modes de création de valeur. Massivement adoptées par les individus, les nouvelles pratiques instaurées par le web 2.0 ne menacent pas l’existence du cinéma, de la musique ou des livres – aucun média n’a jamais tué ses prédécesseurs –, mais elles remettent en cause les logiques économiques qui ont dominé ces métiers jusqu’à présent. Loin de céder au catastrophisme ambiant, cet ouvrage propose quelques clés pour faire face à l’incertitude, pour apprendre à naviguer selon les nouvelles lois du monde numérique et à en relever les défis. »

Télécharger  ou Acheter en ligne 

La situation du marché publicitaire pour les 3 trimestres 2014 – IREP

Fin du troisième trimestre 2014 : 
le marché publicitaire (hors internet et mobile) fait de la résistance ! 

 

Sur l’ensemble des trois trimestres 2014, les recettes publicitaires des médias (hors internet et mobile) enregistrent une baisse de -4% pour atteindre 6 294 millions €. A la même période de 2013, les recettes étaient en baisse de -6,2% (à 6 556 millions €).

Il en ressort qu’à périmètre comparable, la tendance constatée par l’IREP se confirme : le marché résiste légèrement mieux à chaque trimestre : -4,5% au premier trimestre ; -4,2% au premier semestre et -4% pour les neuf premiers mois de l’année).

Pour le seul troisième trimestre 2014, les recettes publicitaires s’élèvent à 1 849 millions €, en baisse de -3,4% par rapport à la même période de l’année précédente. Au troisième trimestre 2013 vs 2012, la baisse était de -4,4%

 

Voir les résultats de l’étude sur le marché publicitaire pour les 3 trimestre 2014 publiés par l’IREP.

La campagne No Logo de McDo, Grand Prix Effie 2014

McDonald’s France s’est vu décerné le Grand Prix Effie 2014 pour sa campagne « No logo » réalisée par TBWA\Paris (agence média : OMD).

 

Cette campagne sans marque ni logo mettait en valeur les produit phares de la marque par des visuels gros plan. Et les résultats sont là : un niveau record d’attribution à la marque à McDonald’s, soit 99% (source Ipsos), ventes dynamisées en juillet (entre +4% et +18% selon les produits) ainsi qu’en novembre avec plus de 8,3 millions de Big Mac.

Pour cette édition 2014 du prix EFFIE France, 26 campagnes de communication ont été récompensées pour leur efficacité mesurée et prouvée, dont 9 d’un Effie Or, par un jury de professionnels. Chacune d’entre elles illustre la contribution majeure de la communication dans le succès des entreprises. Pour voir le palmarès.

 

Organisé par l’Association des agences-conseils en communication (AACC) et l’Union des annonceurs (UDA), le prix EFFIE est depuis 1994 le seul prix qui, en France, récompense les annonceurs et leurs agences sur la base de l’efficacité mesurée et prouvée de leurs campagnes de communication. Véritable référence de toute une profession, EFFIE est l’occasion unique de faire valoir le rôle central de la communication dans la vie des entreprises.

Cette 21e édition du prix EFFIE a reçu le soutien :

JC Decaux, Médiapost Publicité, Stratégies,Yahoo! et Evénium ont contribué à la réussite de la cérémonie de remise des prix. 

Le point de vue du SRI sur la publicité en ligne

Le SRI s’est exprimé, par l’intermédiaire de son président, Arthur Millet, sur la politique de clarté et de qualité qu’il mène depuis quelques années dans le CBNEWS spécial e-commerce paru en novembre 2014.

Le président réaffirme la position du SRI sur la loi Sapin :  » Il faut que nous définissions quels sont ses droits et ses devoirs [la régie], qui elle représente, comment elle est mandatée, etc. ».

Toujours avec cette conviction que la clarté est fondamentale pour le marché de l’e-publicité, le SRI milite pour la revalorisation des contenus à travers notamment « la réduction du nombre de formats et des inventaires plus réduits »

 

Lire l’interview

Le SRI est partenaire du Mobile Marketing Association Forum 2014

logo de la Mobile Marketing Association

Le SRI poursuit son partenariat avec le MMA Forum , journée dédiée au marketing mobile.

 

Cette 2e édition a lieu le 4 décembre 2014  Paris. Elle portera sur cinq thématiques :

  • le M-Commerce,
  • le M-Tourisme,
  • le M-Entertainment,
  • la M-Publicité,
  • le M-Paiement.

Keynotes, interviews et tables rondes se succéderont toute la journée. Environ une trentaine d’intervenants aborderont le mobile sous plusieurs angles dont celui du média : « Le mobile sera-t-il le premier media en 2020 ? »

En savoir Plus

Native advertising – Livre Blanc publié par l’IAB

Logo du Native-advertising pour le livre blanc publié par l'IAB-France

L’IAB France a publié un livre blanc sur le Native advertising pour donner à ce concept, de publicité riche et intégrée, un cadre en adoptant un langage commun et in fine faciliter l’intégration de ce nouveau format publicitaire aux stratégies médias des annonceurs.

 

Après avoir défini le native advertising, ses catégories et ses types de contenu, ce livre blanc s’attache à proposer une grille de distinction du native advertising ainsi que des recommandations de solutions pour mettre en lumière le caractère « sponsorisé » d’un contenu. il est en effet primordial que l’utilisateur puisse aisément faire la distinction entre contenu éditorial et contenu sponsorisé. 

Poser les bases du native advertising offre ainsi un cadre permettant la définition d’objectifs et donc de KPIs pour évaluer la performance de ces dispositifs.

Télécharger le livre blanc

Pour la publicité, le native advertising est une évolution du point de vue éditorial et une révolution par le moyen de distribution. 

En savoir plus sur http://www.iabfrance.com/contenu/livres-blancs/le-native-advertising#1d5Gf6zjLfLhg6Xs.99

Arthur Millet invité du Buzz Média Orange-Le Figaro sur l’e-pub

Le président du Syndicat des Régies Internet (SRI), Arthur Millet, s’exprime sur le dynamisme et les les évolutions du marché de la publicité digitale.

Le marché de la publicité digitale est toujours en progression même si les investissements publicitaires des annonceurs français sont très inférieurs à ceux de leurs homologues allemands et anglais. Ce retard est lié « au fait que le poids de la publicité dans le PIB reste modeste en France ».  Internet est «  devenu un levier général pour toutes les industries qui se digitalisent et aussi un indicateur, car les consommateurs sont de plus en plus insérés dans un environnement digital ». Au regard d’études récentes, les entreprises qui prennent ou ont pris la voie de la transformation digitale « enregistrent des performances supérieures aux autres ».

En réponse aux inquiétudes sur la complexité de la publicité digitale et son manque de transparence, Arthur Millet s’est montré confiant dans les perspectives de normalisation des pratiques et la création de standards qu’apportent les nouveaux outils d’automatisation de l’achat d’espace. Il est convaincu de la nécessité de «  recréer une relation de confiance entre agences et annonceurs et s’associer, nous en tant que régies, à la création d’un cadre respectueux de la loi Sapin ».

L’amélioration de la qualité des inventaires va dans ce sens : « La publicité programmatique, combinée à la data et à des formats mieux intégrés et plus visibles, offre une vraie plus-value aux annonceurs.».

 

Voir la vidéo

Lire l’interview

La Data : Arme ultime de l’efficacité publicitaire

Arthur Millet, président du Syndicat des Régies Internet (SRI) - intervention table ronde HUBFORUM Paris sur la data et efficacité publicitaire

« La data est au sein même de la vente d’espaces. […] La data sert à planifier votre campagne pour être au bon endroit, au bon moment et avec la bonne personne. »  Arthur Millet, président du Syndicat des Régies Internet (SRI)

Le président du SRI participait le 11 octobre 2014 à la 5e éditions du HUBFORUM Paris à la table-ronde : « La Data : arme ultime de l’efficacité publicitaire » avec  Aurore Domont – Présidente de FigarosMédias, Sebastien Thomas – RTB Manager chez Airfrance, David Baranes Country Manager chez Appnexus, animée par Thierry Amar, Président d’OffreMedia.

Ces quatre acteurs de l’écosystème de la  publicité digitale ont échangé sur les grands enjeux 2015 de la Data au coeur des dispositifs publicitaires digitaux. 

 

 http://youtu.be/EdkFQX6dO6g?list=UUmZ7YkJ_igDgSQck8fVnSdg

Les enjeux des régies internet par Arthur Millet, président du SRI en vidéo

Arthur Millet, président du SRI (Syndicat des Régies Internet), revient sur les enjeux du marché de l’e-publicité et les actions du SRI dans un entretien vidéo pour Offremedia.

 

Pour l’écosystème de la publicité digitale, régies internet, agences médias et annonceurs, les sujets stratégiques abordés par Arthur Millet donnent un éclairage sur les évolutions du marché :

  • Native advertising ou sur-mesure (content marketing…) et le programmatique ou ventes automatisées
  • Accompagnement marketing des annonceurs par les régies publicitaires, valorisation par la data…
  • Visibilité ou occasion de voir, brand safety et certification des outils de mesure…

Le rôle du SRI (Syndicat des Régies Internet) est d’assurer l’harmonisation comme la charte de qualité du SRI et la lisibilité des pratiques comme la certification des outils de mesure en discussion avec le CESP, et le rayonnement de la publicité digitale comme avec l’Observatoire de l’e-pub du SRI réalisé par PwC, en partenariat avec l’UDECAM…

 

Retour sur l’évolution du marché publicitaire avec Arthur Millet, Président du SRI, à l’occasion du HUBFORUM Paris 2014

Vidéo Arthur Millet, Président SRI, sur l'évolution du marché de l'e-pub au HUBFORUM Paris

Arthur Millet, président du SRI, revient sur l’évolution du marché de la publicité digitale lors du HUBFORUM Paris consacré à la transformation digitale.

 

Dans un contexte de ralentissement économique, le marché français de l’e-pub continue de progresser, les investissements en ligne atteignent 1,4 milliard d’euros de chiffre d’affaires net sur le 1er semestre (source : Observatoire de l’e-publicité du SRI réalisé par PwC, en partenariat avec l’UDECAM). 

 

Soustitrons nos publicités !

La commission développement durable de l’AACC (Association des Agences-Conseils en Communication) lance la deuxième vague de sa campagne de sensibilisation en faveur du sous-titrage des spots publicitaires pour les sourds et malentendants. Cette campagne, co-signée par l’UDA (Union des annonceurs), se déclinera en version e-mailing et leaflet.

 

Les spots publicitaires sont les seuls contenus audiovisuels à ne pas être soumis à la loi du 11 Février 2005 qui exige l’adaptation des programmes pour les personnes sourdes et malentendantes. Ce sont donc 5,4 millions de téléspectateurs (soit 8% de la population*) qui sont confrontés à une incompréhension des écrans publicitaires.

 

En 2012, la communication adressée aux agences membres a permis de sensibiliser les premières agences qui proposent désormais un sous-titrage systématique à leurs clients. Certains annonceurs ont également déjà généralisé le sous-titrage à l’ensemble de leurs campagnes TV.

 

Afin de poursuivre cette opération et amener à une prise de conscience collective, une vaste campagne d’e-mailing est lancée conjointement par l’AACC (auprès des agences) et par l’UDA (auprès des annonceurs).

 

En complément, un leaflet ludique et pédagogique fournit aux uns et aux autres des arguments incontournables pour les convaincre de l’intérêt de généraliser cette pratique : les agences n’ont rien à perdre et les annonceurs ont tout à y gagner !

Mini site dédié : http://www.soustitronsnospublicites.aacc.fr/

*Estimation CSA 11/2009, dont 35% de personnes de moins de 60 ans

 

Télécharger le Communiqué de Presse

A propos de l’AACC

Créée en 1972, l’Association des Agences-Conseils en Communication (AACC), est un syndicat professionnel régi par la loi du 21 mars 1884. Représentant plus de 80 % de la profession, l’AACC regroupe 200 entreprises qui emploient aujourd’hui près de 10 000 salariés. L’AACC est aussi une fédération de métiers qui couvrent l’ensemble des disciplines de la profession : publicité, customer marketing, communication interactive, communication corporate, communication santé, production, communication éditoriale, communication événementielle et Outre-Mer. L’adhésion à l’AACC astreint, entre autres obligations, au respect de règles professionnelles strictes qui font la valeur du label AACC.

www.aacc.fr

 

A propos de l’UDA

L’UDA est, en France, l’organisation représentative des annonceurs, entreprises, collectivités ou organismes qui recourent aux différentes techniques de communication pour promouvoir leur notoriété, leur image, leurs produits ou leurs services. Elle compte plus de 5 000 membres, au sein de ses 300 entreprises adhérentes, de toutes tailles, tous statuts et tous secteurs. L’UDA a pour missions de faire valoir les intérêts et les positions des annonceurs auprès de leurs interlocuteurs professionnels et de leur environnement économique, social et politique français et européen ; de permettre à ses adhérents d’optimiser, en efficacité et en coût, leurs investissements en communication ; de promouvoir une communication responsable en élaborant et en mettant en œuvre des pratiques loyales et éthiques. En savoir plus : www.uda.fr.

 

Contact presse
AACC I Amélie Juillet
I 01 47 42 27 26 I [email protected]

 

Le marché du display à l’horizon 2018

Format indissociable de l’e-publicité, le display progressera de 33,1% entre 2013 et 2018 pour dépasser le milliard d’euros d’investissements publicitaires à échéance, confortant de facto sa deuxième place sur le podium de l’e-publicité (devant les classifields, mais derrière les liens sponsorisés).

 

Il est néanmoins intéressant de constater que le display traditionnel (sur PC) perdra progressivement du terrain au profit d’autres formats et supports. Un tel recul tient autant à l’essor des adblockers qu’à la poussée de la consultation des portails éditoriaux via terminaux mobiles. Ces derniers constitueront ainsi le premier choix de report des annonceurs en matière de display.

Si le succès de la vidéo à la demande ne se dément pas et permet aux régies de mieux valoriser les publicités en pré-roll et en mid-roll, l’autre tendance de fond concerne la progression continue des opérations spéciales, témoignant de la capacité des régies publicitaires à faire évoluer leurs process pour créer l’événement autour des messages de leurs annonceurs.

marche-display-2018

D’après l’étude Xerfi-Research « Les régies publicitaires média : Quelles stratégies de croissance et de création de valeur à l’horizon 2018 »

La situation du marché publicitaire au 1er semestre 2014 – IREP

Les recettes publicitaires du digital boostées par le mobile

 

Au premier semestre 2014, baisse de -2,6% des recettes publicitaires nettes sur l’ensemble des médias pour atteindre 5 682 millions €. Toutefois, le digital progresse maintenant ainsi son niveau de croissance par rapport au 1er semestre 2013.

Les tendances générales observées ne reflètent pas les situations hétérogènes par médias. En effet, si le marché des médias historiques baisse (-3,2% par rapport au 1er semestre 2013), celui de la communication « online » est l’unique segment du marché publicitaire à connaître la croissance avec une progression de 3% (pour des résultats détaillés voir la 12ème édition de l’Observatoire de l’e-pub du SRI)

Le digital progresse très fortement pour le mobile (+60% par rapport au 1er semestre 2013), il progresse également pour le search (+5% par rapport au 1er semestre 2013). En revanche, il diminue pour le display hors mobile (-1,2% par rapport au 1er semestre 2013). 

Voir les résultats de l’étude sur le marché publicitaire pour le 1er semestre 2014 publiés par l’IREP.

SRI : Loi Sapin & internet

Communiqué de presse
Paris, le 5 septembre 2014
 

Le SRI se félicite des propos tenus par Madame Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat chargée du Numérique, lors des Rencontres de l’UDECAM, qui a annoncé hier le rattachement du « sujet Sapin & internet » à la consultation du Conseil National du Numérique lancée en vue de son futur projet de loi numérique.

 

Le SRI, Syndicat des Régies Internet, rappelle son attachement au principe de transparence économique, l’objectif poursuivi par la loi Sapin. Pour autant, les caractéristiques très spécifiques du marché de la publicité en ligne et les évolutions technologiques opérées sur ce média appellent clairement une adaptation de la loi Sapin de 1993.

 

En réponse aux positions de nos consœurs, régies de la presse, TV, affichage[1] et en écho au livre blanc de l’UDECAM[2],  les régies internet rappellent que les spécificités du média internet constituent une véritable différence par rapport aux médias offline.

 

La mission d’une régie est de prospecter, de recueillir la publicité à insérer et d’optimiser la vente des inventaires des supports qu’elle représente et/ou desquels elle tient ses droits lorsqu’elle acquiert des inventaires. Sans changer la nature de sa mission, la régie sur Internet a dû s’adapter aux spécificités de ce media. Ainsi, sur Internet, la régie vend ses propres inventaires ou ceux de supports tiers qu’elle représente, en qualité de régie commissionnaire ou mandataire à la vente et peut également être amenée à agréger des inventaires tiers.

 

Ainsi, les avancées techniques et technologiques digitales ont permis le développement de nouvelles offres, de nouveaux modes de commercialisation et de nouveaux acteurs.  A ce titre, elles sont venues complexifier et rallonger ce qui peut être désigné comme la « chaîne d’attribution » des espaces publicitaires des supports aux annonceurs.

 

Se posent désormais les questions suivantes :

  • Comment positionner les nouveaux acteurs par rapport aux schémas contractuels imposés par la loi Sapin ?
  • Quels doivent être leurs droits & devoirs ?
  • Comment ajuster les obligations de reporting & de facturation à ces nouveaux modèles complexes tout en gardant la nécessaire transparence économique ?

                 

Le SRI soutient donc toutes les initiatives de concertation interprofessionnelles et appelle tous les acteurs du marché à se réunir de nouveau afin de définir rapidement, sous l’égide des pouvoirs publics, un cadre réglementaire. Cela permettra de répondre à ces questions en prenant en compte la fragilité économique du secteur,  la grande capacité d’innovation et de création d’emploi du digital sans isoler le marché français.

 

 

A propos du SRI

Le SRI a été créé en juillet 2003 à l’initiative des principales régies publicitaires françaises afin de promouvoir et développer le média Internet en France. La démarche du SRI : soutenir les investissements et le développement du média Internet, valoriser les spécificités et la compétitivité du média, faciliter l’accès au média Internet par une professionnalisation et une simplification des offres, exploiter la créativité du média, et assurer la représentativité du Syndicat auprès de l’ensemble des acteurs de la publicité interactive. 

3W Régie, Amaury Médias, AuFéminin, Caradisiac Publicité, CCM Benchmark Advertising, Dailymotion Avdertising, Ebuzzing&Teads, Express Roularta Services, FigaroMedias, France Télévisions Publicité, GMC Connect, HiMedia, Lagardère Active Publicité, Leboncoin.fr, LesEchosmédias, M Publicité, M6 Publicité Digital, Microsoft Advertising France, Next Régie, Orange Advertising, Overviews, Prisma Media, SFR Régie, Solocal Network, TF1 Publicité Digital, Yahoo et Web66 sont membres du SRI. Le président est Arthur Millet, directeur digital de Amaury Médias, et le vice-président Eric Aderdor, directeur général d’Horyzon Media. www.sri-france.org



[1] CP du SNPTV, UPE et Bureau de la radio : http://bit.ly/T6FcHQ  & CP du SEPM, SPQN, Union de la Presse en région : http://bit.ly/1lCKIN6

[2] Livre blanc UDECAM « les Révolutions du l’achat programmatique » : http://bit.ly/T6Fm1J

 

CNIL : Cookies : des contrôles à partir d’octobre

Après une concertation approfondie avec les acteurs de la publicité sur Internet, la CNIL a publié, le 5 décembre 2013, une recommandation relative aux cookies et autres traceurs. 11 mois après, elle vérifie la conformité des acteurs à ce qu’elle a préconisé.

A partir du mois d’octobre, soit 11 mois après la publication de sa recommandation relative aux cookies et autres traceurs, la CNIL va contrôler le respect de la loi sur ces aspects. Elle sera, pour cela, amenée à utiliser ses pouvoirs de vérifications sur place ainsi que ses nouveaux pouvoirs de contrôle en ligne.

Cette nouvelle étape s’inscrit dans un contexte européen, puisqu’un « cookies sweep day » visant à vérifier les modalités d’information et de recueil du consentement des internautes sera mené par chacune des autorités de protection des données durant la semaine du 15 au 19 septembre 2014.

La CNIL analysera notamment : 

  • Les types de traceurs (cookies) utilisés par le site web : s’agit-il de cookies HTTP, de local shared object (cookies flash), de techniques de finger printing, etc. ?
  • La finalité des cookies (internes et tiers) :

– L’éditeur du site web connait-il la finalité de tous les cookies déposés ou lus depuis son site, qu’ils soient internes ou « tiers » ?

– Existe-t-il des cookies sans finalité ? (cas des « cookies obsolètes » par exemple)

Dans le cas où la finalité de certains cookies nécessite le consentement de l’internaute, la CNIL contrôlera par ailleurs :

  • Les modalités de recueil du consentement :

– Des cookies nécessitant un consentement sont-ils déposés ou lus avant que l’internaute n’ait pu exprimer son accord (par exemple dès l’arrivée sur la page d’accueil) ?

– Comment l’internaute exprime-t-il son accord (par un clic, en poursuivant sa navigation après lecture d’un 1er bandeau, etc.) ?

– La solution proposée pour recueillir le consentement est-elle conviviale et ergonomique ?

  • La visibilité, la qualité et la simplicité de l’information relative aux cookies ;
  • Les conséquences, en cas de refus, des cookies nécessitant un consentement : exemple d’un site de e-commerce qui proposerait comme seul moyen d’opposition aux cookies le paramétrage du navigateur en bloquant tous les cookies alors que cette action empêcherait ensuite d’effectuer des achats sur le site ;
  • La possibilité de retrait du consentement à tout moment ;
  • La durée de vie des cookies et de validité du consentement (13 mois maximum) ;

Les autres dispositions de la loi applicables aux cookies (sécurité des données, présence de données sensibles, etc.) pourront également faire l’objet d’un contrôle.

Selon le bilan des ces contrôles, la CNIL pourra, le cas échéant, adopter des mises en demeure voire des sanctions à l’égard des organismes à l’encontre desquels des manquements à la loi auront été relevés.

 

Consulter l’article sur le site de la CNIL

12ème édition de l’Observatoire de l’e-pub du SRI, réalisé par PwC, en partenariat avec l’UDECAM

Au 1er semestre 2014, le marché français de la publicité digitale atteint 1,440 milliard d’euros de chiffre d’affaires net, soit une progression de 3% par rapport au 1er semestre 2013.

 

 

Le SRI (Syndicat des Régies Internet), l’UDECAM (Union des Entreprises de Conseil et d’Achat Medias) et PwC présentent les résultats de la 12ème édition de l’Observatoire de l’e-pub.

Cette étude de référence, initiée par le SRI et réalisée depuis 2013 par PwC, donne un éclairage indispensable sur le marché publicitaire digital et son écosystème en pleine mutation, en analysant l’évolution de son chiffre d’affaires net par leviers, par formats, par modes d’achat et par devices.

 

Pour Arthur Millet, Président du SRI : « Toujours portée par les usages et une appropriation de plus en plus large de la part des annonceurs, la publicité digitale montre une nouvelle fois sa capacité d’évolution et d’innovation. Cette très grande dynamique, soutenue par le device mobile, le mode de commercialisation RTB et le format vidéo, en fait un marché complexe pour autant, il n’est compliqué de faire de la publicité sur Internet. Pour gagner en efficacité, le marché a en effet besoin de simplicité et de clarté ».

 

Selon Bertrand Beaudichon, Président de l’Udecam : « A de nombreux égards, le digital entre aujourd’hui dans une phase de maturité, entrainant avec lui des changements majeurs chez tous les acteurs. L’usage multi-écran, le mobile, la vidéo en complémentarité de la TV nous poussent aujourd’hui à revoir nos offres, nos organisations, et nos outils de mesure. La France digitale avance – c’est le seul media en croissance cette année – mais ne comble toujours pas son retard par rapport aux UK par exemple. Tout est prêt pourtant … »  

 

 

Le digital en France : un marché dynamique qui maintient son niveau de croissance

 

Avec une progression de 3% au 1er semestre 2014, la communication « online » est l’unique segment du marché publicitaire à connaître la croissance[1] pour atteindre 1,440 milliards d’euros nets de chiffre d’affaires. Boostée par les usages, la part du digital dans les dépenses medias continue sa progression pour représenter aujourd’hui 24 % du total (vs 22% pour l’ensemble de l’année 2013) :

 

  • le « Search » (liens sponsorisés) poursuit sa croissance (+5%) et consolide sa place de numéro 1 dans le mix digital. Il représente un chiffre d’affaires de 867 M€ nets sur S1 2014, soit 58% du marché de la publicité online en France.
  • les « autres leviers[2] » souffrent quant à eux des changements opérés sur leurs marchés. Ainsi, l’affiliation affiche une décroissance à -9% et atteint un montant total de 106 millions d’euros nets alors que les comparateurs (total de 64 M€ nets) et l’emailing (total de 51 M€ nets) baissent respectivement de 5% sur le premier semestre.
  • le « Display », deuxième segment en valeur, connaît une croissance dynamique. Avec une progression de 4%, il représente un chiffre d’affaires net de 394 M€, soit 27% du marché de la publicité online en France, réparti entre display classique (67% du display, pour 264 M€), display vidéo (23% du display pour 91 M€) et opérations spéciales (10% du display, pour 39  M€). La mutation du display se confirme en 2014 avec de fortes croissances observées sur le mobile, le programmatique et la vidéo.

 

 

Le marché français du mobile lève progressivement ses derniers freins

 

Les dépenses publicitaires sur mobile s’accélèrent en France au 1er semestre 2014 sous l’impulsion combinée du search et du display, à +61 % vs le 1er semestre 2013, et représentent 136 M€ nets investis. Le mobile représente désormais 10 % des investissements publicitaires digitaux (+4 points vs S1 2013). Le display mobile augmente de 60% vs le 1er semestre 2013 (58% pour les smartphones et 69% pour les tablettes). Puisque les derniers freins se lèvent progressivement, tous les signaux passent au vert sur le marché de la publicité mobile :

 

  • les audiences mobiles sont toujours en hausse, stimulées par la poursuite de l’adoption des devices et l’augmentation du temps passé sur mobiles et tablettes
  • la montée en puissance du « very local » bénéficie surtout du développement des dispositifs « mobile-to-store »
  • les formats[3]  se standardisent sous l’action concertée des principaux acteurs du marché 
  • l’émergence progressive des Adex mobiles : encore marginaux, leur montée en puissance devrait se confirmer en 2014.

 

 

Le display, un segment en plein renouveau grâce au programmatique

 

Le poids de l’achat display en programmatique représente 84,7 M€ au 1er semestre, soit 22% du display et une croissance de 49% vs le 1er semestre 2013. Ce mode de commercialisation est massivement adopté par tous les acteurs et continue de se structurer autour de :

 

  • la demande croissante d’emplacements premium et l’intégration de metrics de mesure de visibilité et d’efficacité
  • l’optimisation de la valeur des impressions grâce à un rapprochement entre « ventes directes » et programmatique mais aussi la montée en puissance du programmatique premium 
  • une intégration croissante de la data (offres Data-Média permettant de mieux qualifier les audiences ou émergence des DMP annonceurs structurant leurs données propriétaires)
  • une forte augmentation du RTB vidéo, soutenue par une importante demande des annonceurs, une offre d’inventaire toujours inférieure à la demande ainsi qu’une meilleure complémentarité TV/vidéo.

 

 

Le succès du format vidéo se confirme

 

Au  1er semestre 2014, le display vidéo connaît toujours une forte croissance à +34%, soit +5% v S1 2013, laquelle porte son CA net à 91 M€ investis pour représenter aujourd’hui 23% du display. Les principaux facteurs de croissance sont :

 

  • une augmentation du nombre de campagnes et des tickets moyens investis ainsi que de l’arrivée de nouveaux annonceurs
  • une multiplication de formats interactifs permettant de coupler « branding » et génération de trafic
  • l’intégration progressive de formats très innovants ou de campagnes « sur-mesure » rendus possibles grâce au RTB.

 

Par ailleurs, le rapprochement TV-vidéo s’opère sur 3 dimensions :

 

  • la convergence des budgets et des équipes TV/vidéo
  • un fort développement de la synchronisation des campagnes
  • l’émergence de nouveaux indicateurs de mesure autour notamment du GRP vidéo proposé par Médiamétrie.

 

Ainsi, la part du digital dans les dépenses TV/vidéo augmente-t-elle de 2 points au 1er semestre 2014.

 

 

Perspectives pour 2014

 

« Les usages « multi-tasking » devraient continuer à se développer entraînant une forte attente du marché́ pour des plateformes/outils permettant de multiplier les campagnes multi-devices. De nouveaux outils de mesure devraient également contribuer au dynamisme du Display en permettant un meilleur pilotage de la performance » indique Sébastien Leroyer, Senior Manager PwC.

 

« Dans un contexte publicitaire tendu, le digital confirme ainsi sa grande capacité d’innovation et de créativité » ajoute Matthieu Aubusson, associé PwC.

 

 



[1] Sources : Analyse PwC, IREP – Premier semestre 2014 estimé́ à̀ partir des données premier trimestre 2014 : marché publicitaire à -4,6 %

[2] Les « autres leviers » du digital sont l’affiliation, comparateurs et emailing

 

 Télécharger la présentation en français

Télécharger la présentation en anglais

Télécharger le communiqué de presse

 

 


 

 

A propos du SRI

 

Le SRI a été créé en juillet 2003 à l’initiative des principales régies publicitaires françaises afin de promouvoir et développer le média Internet en France. La démarche du SRI : soutenir les investissements et le développement du média Internet, valoriser les spécificités et la compétitivité du média, faciliter l’accès au média Internet par une professionnalisation et une simplification des offres, exploiter la créativité du média, et assurer la représentativité du Syndicat auprès de l’ensemble des acteurs de la publicité interactive.

 

3W Régie, Adconion Média Group, Amaury Médias, AuFéminin, Caradisiac Publicité, CCM Benchmark Advertising, Dailymotion Avdertising, Ebuzzing&Teads, Express Roularta Services, FigaroMedias, France Télévisions Publicité, GMC Connect, HiMedia, Lagardère Active Publicité, Leboncoin.fr, LesEchosmédias, M Publicité, M6 Publicité Digital, Microsoft Advertising France, Next Régie, Orange Advertising, Prisma Media, SFR Régie, Solocal Network, TF1 Publicité Digital, Yahoo et Web66 sont membres du SRI.

Le président est Arthur Millet, directeur digital de Amaury Médias, et le vice-président Eric Aderdor, directeur général d’Horyzon Media.

 

www.sri-france.org

 

A propos de l’Udecam – Union des Entreprises de Conseil et Achat Media

L’Udecam réunit : DentsuAegis Network (Carat et Vizeum), Agence 79, Anacrouse, Ecrans & Media,  Havas Medias (MPG et Arena), GroupM (KR Media, Mediacom, MEC, Mindshare), Mediabrands, Mediakeys,  Neo@ogilvy, Oconnection, OmnicomMediaGroup (OMD, PhD, Fuse), Poster Conseil, Re-mind, Repeat  et Vivaki (Zenithoptimedia, Starcom, FMCG).

 

Depuis 1996, cette association  est une instance de dialogue et de concertation avec les différents partenaires des médias et de la communication mais aussi entre les collaborateurs des Agences. Elle valorise  l’expertise média et hors-média, défend les intérêts collectifs de ses adhérents et les représente auprès de tous les acteurs du marché : pouvoirs publics, organismes professionnels et interprofessionnels, médias, annonceurs  et relais d’opinion.

 

Aujourd’hui les Agences medias de l’Udecam rassemblent près de 4 000 collaborateurs et réalisent un billing de près de 12 milliards d’€ dont 40% via les activités de diversification qu’elles développent (OOH, Etudes, Brand Content, Digital, Evènementiel…). Elles représentent près de 90%* des investissements médias réalisés en France.

 

*Source Recma

 

www.udecam.fr

 

A propos de PwC France et pays francophones d’Afrique

 

PwC développe en France et dans les pays francophones d’Afrique des missions d’audit, d’expertise comptable et de conseil créatrices de valeur pour ses clients, privilégiant des approches sectorielles.

Plus de 184 000 personnes dans 157 pays à travers le réseau PwC partagent idées, expertises et perspectives innovantes au bénéfice de la qualité de service pour leurs clients et partenaires.

Les entités françaises et des pays francophones d’Afrique membres de PwC rassemblent 5 000 personnes couvrant 25 pays.

« PwC » fait référence au réseau PwC et/ou à une ou plusieurs de ses entités membres, dont chacune constitue une entité juridique distincte.

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site www.pwc.com/structure

 

 

Contacts SRI

Hélène Chartier

Directrice Générale

Tel: +33 1 42 36 49 15

[email protected]

 

Myriam de Chassey Waquet

Responsable Communication

Tel: +33 1 42 36 49 15

[email protected]

Contact PwC 

Hélène Coulbault

Responsable Relations Presse

Tel : +33 1 56 57 88 26

[email protected]

 

Contact UDECAM

Françoise Chambre

Déléguée Générale

[email protected]

 

15ème édition des Chiffres clés des annonceurs

L’année 2013 a été marquée par un nouveau recul des investissements en communication des annonceurs. Ce marché – évalué à 30,1 milliards d’euros – retrouve ainsi son niveau de 2004. Il ne faut pour autant pas interpréter cette baisse comme un désaveu de la communication par les annonceurs : à l’heure où les points de contact entre les marques et leurs consommateurs se fragmentent et se multiplient, les outils de mesure traditionnels ne reflètent pas l’intégralité des investissements de communication réalisés, notamment dans le numérique.

L’Union des annonceurs (UDA) publie Les chiffres clés des annonceurs 2014, qui recensent et analysent, à travers 25 tableaux ou graphiques, l’ensemble des données disponibles sur les investissements médias et hors-médias des annonceurs en France et dans le monde. L’UDA contribue ainsi à une meilleure connaissance du poids de la communication et de la place des annonceurs dans l’économie.

 

Quelques résultats méritent d’être particulièrement soulignés :

– en 2013, les annonceurs ont investi, en France, 30,1 milliards d’euros nets pour leur communication 

– avec une baisse de 3 % par rapport à l’année précédente, ces investissements représentent 1,48 % du PIB national, son niveau historiquement le plus bas 

– le marketing direct (8,8 milliards d’euros, – 4,6 %) reste le premier vecteur de communication des annonceurs, devant la promotion (5,2 milliards) 

– la télévision, malgré un nouveau recul de 3,4 %, garde sa place de premier média des annonceurs, devant la presse (en baisse de 7,9 %) 

– l’internet, seul vecteur à avoir progressé (+ 3,8 %) pèse maintenant 15,6 % des investissements médias nets des annonceurs, alors même que la totalité des activités numériques de ceux-ci (création et amélioration de sites, développement et mise à jour d’applications mobiles…) n’est pas prise en compte 

– la publicité sur mobile continue à battre des records de progression (+ 59 % pour le search, + 55 % pour le display) 

– sur le long terme, la répartition médias-hors-médias reste stable (36 % vs 64 %) 

– ce sont les marques de l’alimentation et de la boisson qui rassemblent le plus de fans sur Facebook quand celles des télécoms et de l’électronique sont plébiscitées sur YouTube et Google+ 

– 19 896 annonceurs utilisent les médias nationaux, avec une forte concentration (82 annonceurs représentent 40 % des investissements) 

– la distribution reste le premier secteur investisseur en médias (12,5 % du total, + 2,7 %) 

– la France occupe le 6e rang des marchés publicitaires du monde, derrière les Etats-Unis, le Japon, la Chine, l’Allemagne et le Royaume-Uni. C’est au Royaume-Uni que la part de l’internet est la plus grande (40,4 %) 

– aux Etats-Unis les dépenses médias par habitant sont 2,5 fois supérieures à celles de la France (363 € vs 147 €) 

– Renault, Peugeot et Orange sont restés en France les trois premiers investisseurs plurimédias en 2013, le classement mondial étant Procter & Gamble, Unilever et L’Oréal.

 

Télécharger les chiffres

Télécharger le communiqué de presse

Rencontres UDECAM : pré-programme et inscriptions !

Comme chaque année, ‘‘les Rencontres de l’UDECAM’’ (Union des Entreprises de Conseil et Achat Médias) proposent une plateforme unique d’échanges et de discussions autour des principaux enjeux des secteurs de la communication.

Une journée à laquelle de nombreuses personnalités ont déjà confirmé leurs interventions :

Lorenzo Benedetti (Studio Bagel), Constance Benqué (Lagardère Active), Julien Billot (Yellow Pages, Canada), Alexandre Bompard (FNAC), Olivier Bonsard (20 minutes), Bruno Chetaille (Médiamétrie), Louis Dreyfus (Le Monde), Michel Gardel (Toyota), Olivier Gerolami (Groupe Sud Ouest), Professeur Olivier Houdé (Université Paris V), Bruno Lasserre (Autorité de la Concurrence), Laurent-Eric Le Lay (TF1 Publicité), Robin Leproux (SNPTV, M6 Publicité), Jean- Hervé Lorenzi (Cercle des Economistes), Jean-Philippe Maheu (Twitter), Alexandre Malsh (Melty), Veronique Morali ( Webedia), Arthur Millet (SRI, Groupe Amaury), Francis Morel (Les Echos), François Morinère (L’Equipe), Avi Nir ( Keshet Media Group), Laurence Parisot, Bruno Patino (FTV), Arnaud de Puyfontaine (Vivendi), Stéphane Richard (Orange), Erick Salama (Kantar), Isabelle Schlumberger (JC Decaux), Alain Weill (Nextradio TV)…

En choisissant comme thème de cette 4ème Edition la signature Fast Forward >>, l’UDECAM a voulu souligner le bouillonnement qui caractérise l’univers numérique, l’adaptation permanente qu’il impose à l’ensemble des acteurs de l’écosystème mais aussi les opportunités qu’il offre aux marques et à ceux qui les conseillent : abolition des frontières, déplacement dans la chaîne de valeur, personnalisation de la relation avec le client final…

Les débats qui structureront la journée permettront ainsi d’éclairer les nouveaux paradigmes de l’univers connecté. Parmi les thèmes abordés :

  • Les nouveaux commandements de l’Univers 100% connecté

  • Impérative innovation !

  • La mondialisation des médias, à quel prix ?

  • Marques et consommation : Révolution des modèles

  • Les medias à l’heure des nouvelles temporalités et du « tout social » …/…

  • Les révolutions de la Data

  • La génération Z : quels consommateurs pour demain ?

  • La régulation face à l’accélération

  • Tous marques, tous medias : le contenu sans frontière

 

Cet évènement est conçu et réalisé en partenariat avec les associations et syndicats représentant l’ensemble des médias: Presse (Quotidienne, Nationale, Régionale et Gratuite d’information et Magazine), TV, Internet, Radio, Publicité extérieure et avec la participation de l’UDA et du Club des Annonceurs. Des acteurs majeurs comme Mediamétrie, Kantar Media, Mediapost Publicité et Mediavision sont à nouveau partenaires pour cette 4ème Edition, et pour la première fois, Twitter, Orange et Mediatransports

 

Les inscriptions sont désormais ouvertes sur le site de l’Udecam.

 

Télécharger le Communiqué de presse

 

Télécharger le pré-programme

3 questions à Arthur Millet, nouveau Président du SRI

 

Comment voyez-vous le marché digital français ? Comment les régies y trouvent-elles leur place ?

Ces dernières années, le marché du digital a connu une profonde mutation et on peut estimer qu’aujourd’hui, il est arrivé à un point d’étape puisqu’il commence à digérer les phénomènes RTB et d’automatisation, la vidéo et autres nouveaux formats venus enrichir nos offres de régies, mais aussi les « nouveaux » devices, les enjeux du « multiscreen » et avec ces mouvements, l’arrivée de nombreux nouveaux acteurs dans la chaîne publicitaire digitale. Le paysage du media digital, et le discours porté à son sujet, s’est vraiment complexifié et, véhiculé par une multitude d’acteurs, il est aussi très dilué. 

Le marché du digital est en perpétuelle évolution mais force est de constater que depuis quelques années il y a une vraie accélération. Que ce soit au niveau des formats, des devices ou des modes de vente, le marché se complexifie ce qui oblige les régies d’une part à être de plus en plus agiles et d’autre part de plus en plus expertes. Les régies Internet en devenant expertes du média Internet sont les partenaires référents des annonceurs et des agences. Les régies membres du SRI se fixent comme objectif de porter ce discours commun, simple et clair afin de donner plus de lisibilité au marché Internet et ainsi en favoriser l’accès aux annonceurs.

 

Dans ce contexte, comment axez-vous les missions du SRI ?

Un mot, ressort principalement de nos discussions, c’est  « simplification ».  Il nous semble à tous que le SRI doit simplifier tant le discours que le process d’accès au média. Ainsi, pour nos équipes, le SRI doit être une plateforme d’échange, afin que nos membres montent en compétence et partagent expériences et langage commun. Il est indispensable de connaître les nouveaux outils qu’il s’agisse de programmatique, RTB ou encore de plateforme cross devices. Enfin, pour nos partenaires agences et annonceurs, nous remplissons avec le SRI cette mission de simplification en nous engageant dans une voie de normalisation des pratiques et au travers d’une communication pédagogique indispensable à l’appropriation de notre media.

 

Quels sont les nouveaux sujets que le SRI a choisi de prendre en main ?

Dans cet esprit de simplification, nous avons lancé en janvier deux nouveaux groupes de travail programmatique et mobile qui sont venus enrichir nos réflexions initiales sur l’audience, les investissements et l’efficacité. Nous assignons à chacun les mêmes objectifs : partager nos retours d’expérience et expertises et concevoir des outils prêts à l’emploi pour éclairer le marché. Nous avons ainsi sorti récemment un lexique inédit de 50 définitions sur le RTB, accompagné d’une infographie pédagogique pour décrire l’écosystème du RTB ainsi que le parcours d’une enchère. Nous publions fin juin notre premier baromètre annonceurs mobile. Mené avec Harris Interactive, cette étude quali nous permet  dresser un état des lieux précieux des besoins des annonceurs afin de mettre en place toutes les solutions que nous, régies, pouvons leur apporter : infographie, lexique, études, best cases etc. Bien sûr parallèlement, nous continuons à développer notre Observatoire de l’e-pub avec PwC et l’UDECAM, qui donne deux fois par an une lecture claire du marché, ainsi que de nombreux travaux avec l’interprofession, notamment sur l’efficacité et bientôt la Data.

L’Udecam édite le Livre Blanc « Les Révolutions de l’Achat programmatique »

Comme cela avait été annoncé par Sébastien Danet et Bertrand Beaudichon lors de l’Edition Spéciale des Rencontres de l’Udecam, «Les révolutions de l’Achat programmatique », l’Udecam publie le Livre Blanc reprenant les positions exprimées à l’occasion de cet évènement qui a réuni près de 1200 personnes le 25 mars 2014, à la salle Wagram, à Paris.

Ce document s’articule autour des thèmes suivants :

  • L’achat programmatique contribue positivement à l’économie française

  • L’achat programmatique est créateur de valeur, d’efficacité et de

    performance pour les acteurs du marché publicitaire

  • La transparence doit aujourd’hui être la pierre angulaire du dialogue entre les acteurs du marché publicitaire.

Dans les semaines prochaines, l’Udecam produira un autre livre blanc consacré à la Data, avant d’en publier régulièrement sur des thématiques touchant l’ensemble des activités et des priorités des Agences Medias

 

Télécharger le livre blanc

Télécharger le communiqué de presse